L’insomnie psychophysiologique est un type d’insomnie qui se crée principalement suite à un conditionnement psychologique négatif et se caractérise par un état d’hyperéveil.
L’individu éprouve ainsi une crainte de ne pas réussir à s’endormir ou de mal dormir et une activité mentale accrue en permanence, y compris la nuit.
Définition de l’insomnie psychophysiologique
L’insomnie psychophysiologique est définie comme la peur de ne pas pouvoir s’endormir rapidement.
Ce type d’insomnie est donc le résultat d’un conditionnement négatif et se caractérise par d’importantes difficultés à trouver le sommeil ainsi que des réveils nocturnes réguliers.
L’insomnie psychophysiologique touche plus souvent les femmes que les hommes. Ce sont cependant les personnes âgées de plus de 60 ans qui représentent la majorité des cas, quel que soit le sexe.
Comment se manifeste l’insomnie psychophysiologique ?
L’insomnie psychophysiologique se manifeste surtout par un dérèglement du cycle du sommeil.
Les deux symptômes de l’insomnie psychophysiologique les plus remarquables sont la peur de ne pas réussir à s’endormir et la peur de ne pas dormir suffisamment.
Un insomniaque de ce type aura ainsi beaucoup de mal à s’endormir. Il rencontrera également des interruptions de sommeil à répétition au cours de la nuit, sans raison particulière.
La durée totale du sommeil sera ainsi inférieure à la durée recommandée.
Ce manque de sommeil peut générer des signes de fatigue durant la journée, des problèmes de concentration ou d’attention.
C’est pour cela que les causes doivent être rapidement identifiées afin de la soigner et éviter les ennuis de santé sur le long terme. Cela évite également qu’elle ne se transforme en insomnie chronique voire en insomnie sévère.
Quelles sont les causes de l’insomnie psychophysiologique ?
Le conditionnement négatif vis-à-vis du sommeil
L’une des particularités de l’insomnie psychophysiologique est qu’elle se nourrit d’elle-même.
En clair, un individu souffrant de ce type d’insomnie angoisse à l’approche de l’heure du coucher. Il craint en effet de ne pas réussir à s’endormir ou de ne pas dormir suffisamment.
Ce conditionnement favorise alors l’apparition et la pérennité de l’insomnie psychophysiologique. Cette dernière peut donc être causée par un conditionnement négatif vis-à-vis du sommeil.
L’hyperéveil
L’autre principale cause de l’insomnie psychophysiologique est un état d’hyperéveil.
L’hyperéveil se caractérise par une activité mentale accrue avec notamment un flot ininterrompu de pensées s’accompagnant d’une grande anxiété.
L’hyperéveil se manifeste également sur le plan physique avec une accélération du rythme cardiaque, une tension musculaire et une transpiration excessive accentuée par une augmentation de la température corporelle.
Le conditionnement négatif et l’hyperéveil peuvent ainsi créer des stimulis négatifs :
- temporels (à l’approche de l’heure du coucher par exemple)
- environnementaux (à la vue du lit ou lors de l’entrée dans la chambre)
- comportementaux (se brosser les dents, mettre son pyjama ou s’allonger sur son lit).
Ces stimulis vont alors faire perdurer l’éveil. Cela explique en partie pourquoi l’endormissement des individus souffrant d’insomnie psychophysiologique est ainsi facilité dans un lieu qui ne leur est pas familier.
Les autres causes possibles
D’autres possibles causes de l’insomnie psychophysiologique ont pu être identifiées :
- De l’anxiété ;
- Un important stress ;
- Une forte préoccupation ;
- Une hypervigilance avec notamment des ruminations fréquentes ;
- Un rythme de vie et de sommeil irrégulier ;
- La pratique d’une activité trop stimulante peu avant de dormir ;
- Des facteurs physiologiques comme l’hypersensibilité ;
- Des facteurs psychologiques comme le perfectionnisme qui peut inciter l’individu à vouloir tout contrôler dans son environnement ;
- Une baisse de la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, chez les personnes âgées.
Les traitements possibles
Pour vaincre l’insomnie psychophysiologique, plusieurs solutions peuvent être envisagées afin de favoriser la relaxation et la détente psychologique :
- Pratiquer une activité physique pendant la journée ;
- Privilégier une activité calme et reposante dans les heures qui précèdent le coucher, comme le yoga ou la méditation contre l’insomnie, afin de réguler l’activité mentale ;
- Manger léger le soir ;
- Éviter la consommation de stimulants après 17h : thé, café, tabac, certains médicaments…
- S’aider de remèdes naturels contre l’insomnie.
Comme pour d’autres formes d’insomnie, la thérapie cognitivo-comportementale peut également être bénéfique pour vaincre l’insomnie psychophysiologique.
De même, le traitement de l’insomnie psychophysiologique par l’hypnothérapie peut s’avérer efficace en détendant les muscles et en apaisant l’esprit.
Chez les personnes âgées pour lesquelles la cause est une chute de la production de mélanine, cette dernière peut être augmentée en mettant en place une routine de sommeil avec des heures de repas régulières, une exposition quotidienne à la lumière naturelle et une activité physique.
La mise en place de ces bonnes habitudes favorise ainsi la régulation du rythme circadien.
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